Témoignage recueilli auprès d'un habitant des Picots : Ambérac.
Il y a deux chemins pour aller de la maison au lavoir-abreuvoir. Autrefois, on passait par le premier, et on faisait passer les bêtes par le deuxième, entre les maisons, pour aller boire.
Quand ma femme a accouché de ma fille, la grand mère est allée laver le linge au lavoir. On ne sait pas pourquoi, au lieu de prendre le 1ier chemin, elle a pris l'autre. En voyant le troupeau arriver à toute allure, elle s'est vue en danger et s'est plaquée contre le mur.
Mais une vache s'est ruée sur elle, tête en avant. Heureusement la bête avait de grandes cornes! Elles se sont fichées dans le mur de chaque côté de la pauvre femme. On a eu de la chance: elle aurait pu se faire tuer!