Lavoir du Moulin

En très bon état, il est couvert d'une toiture à quatre pans, en tuiles rondes, soutenue par quatre piliers en béton. Le bassin rectangulaire, bordé de quatre margelles inclinées et cimentées, est alimenté par une source. L'eau coule abondamment et rejoint La Bonnieure. Une allée cimentée entoure le bassin.Lire témoignage.

Rue de La Bonnieure

Près des ateliers municipaux, au bord d'un bras de la Bonnieure, lavoir couvert d'une toiture à un pan, aux tuiles plates, et soutenue d'un côté par un mur de briques cimentées et en façade par quatre piliers en béton. Le sol incliné est en partie recouvert de terre.

Lavoir de La Folie

A la sortie de Chasseneuil direction Limoges, on voit le lavoir sur la droite, en contrebas du pont. La petite route de La Folie est en sens unique. Le bassin rectangulaire, aux deux margelles inclinées et rainurées, est alimenté par une source. Il est couvert : toiture à deux pans, tuiles plates. Trois murs en briques cimentées l'entourent. L'eau très abondante, s'écoule dans un deuxième bassin aux bords droits, en béton. Présence d'une pompe côté route.

La Fuie

Prendre la route de Montemboeuf. Puis la première à gauche après La Fuie, juste après le pont. Lavoir en bon état, couvert en tuiles rondes, charpente ancienne à deux pans, reposant sur des plots de béton. Il est alimenté par un petit ruisseau.

Témoignage de Lulu.

Au lavoir du Moulin,nous étions dix enfants et nous habitions à Chasseneuil.Ma mère avait un bon kilomètre à faire avec sa brouette pleine de linge pour aller au lavoir du Moulin. Le lundi matin elle allait savonner le blanc. Puis à son retour elle le mettait dans la lessiveuse où il attendait jusqu'au soir.L'après-midi elle retournait au lavoir pour y laver et rincer la couleur. Dès son retour vers 18h00 elle mettait du bois dans le fourneau en fonte situé sous la lessiveuse, allumait le feu, et faisait bouillir le blanc pendant trois heures. Il était alors trop tard pour mettre la couleur à sécher. Elle étendait donc le lendemain matin avant de retourner au lavoir pour rincer le blanc sorti de la lessiveuse. Le jeudi nous n'avions pas école et ma mère restait avec nous.Le vendredi matin nous changions tous de vêtements et ma mère repartait laver tout ce linge au lavoir sauf les sous-vêtements de coton blanc qu'elle gardait pour le lundi. C'était bien réglé. Toutes les semaines pareilles, été comme hiver, même quand elle était enceinte d'un nouveau bébé. Quand il pleuvait elle portait un capuchon imperméable qui lui protégeait la tête et le dos pendant qu'elle lavait. Quand l'eau était " haute " et que le bassin débordait, elle s'installait en arrière de la margelle et lavait au-dessus des cailloux. Les femmes étaient toujours nombreuses autour du lavoir, mais chacune avait sa place attitrée. Aux vacances, nous les filles nous allions l'aider et on frottait ! Le jeudi, nous les plus grandes, nous repassions le linge à tour de rôle, et aussi le dimanche. Pour faire sécher le linge, il y en avait des fils dans le jardin ! Quand il pleuvait, ma mère étendait les draps sur un grand fil tendu dans le couloir quand nous étions couchés. La cuisinière chauffait jour et nuit dans la cuisine. Le poêle à charbon dans la salle à manger aussi. Le lendemain matin ils étaient secs. Pour le petit linge elle avait un grand étendoir dans le garage.